↑ Surnom donné aux joueurs du Chelsea Football Club dont l’une des couleurs caractéristiques maillot marseille jul est le bleu. Le bleu horizon devient rapidement le symbole du poilu de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, il reprend son métier de reporter-journaliste et il est correspondant de guerre pour plusieurs journaux. Fin 1940, la guerre et son métier de journaliste le mènent cours Gambetta à Lyon où Paris-Soir s’est replié. Il joue seulement douze matchs avec Brest au cours de la première saison, puis n’apparaît qu’une seule fois lors de la première partie de la saison suivante. En 1954, Roger et Élisabeth se marient et s’installent, à l’automne, dans une belle maison à Meillonnas, un village à cheval sur la Bresse et le Revermont, à douze kilomètres de Bourg-en-Bresse. Après un voyage en Extrême-Orient, il emménage au printemps 1951 avec Élisabeth Naldi (rencontrée fin 1949) à La Grange aux Loups (aussi appelée dans ses livres La Grange aux Vents), une austère petite maison des Allymes, hameau à six kilomètres d’Ambérieu-en-Bugey.
Hébergés dans la simplicité de la maison de campagne d’André Ulmann et de Suzanne Tenand, loin des intellectuels de gauche parisiens, il découvre la vie des ouvriers et des paysans. Élisabeth Vailland sera aussi sa muse, celle qui veillera sur sa mémoire, celle qui le protégera et l’emmènera en Italie dans les Pouilles puis jusque sur l’île de La Réunion dans ses périodes de crise profonde, quand il aura besoin de retrouver plus de sérénité. Lui parti, la revue s’effondre : il n’y aura que trois numéros du Grand Jeu. Toute sa vie, Roger Vailland aura rejeté les contraintes et aura cherché, avec une désinvolture élégante, à connaître le bonheur : une pratique hédoniste qui le marginalise. Reporter à Paris-Soir, Roger Vailland parcourt divers pays, voyages dont il fera des récits détaillés. 11 mars 1929, au Bar du Château, un procès dont Louis Aragon est le procureur, sous prétexte d’un article de Roger Vailland à l’éloge du préfet Chiappe.
En mars 1962, il est à Hollywood en compagnie de René Clément pour préparer leur film Le Jour et l’Heure, puis au printemps 1961, à Jérusalem, pour couvrir le procès Eichmann ; il y retrouve Yves Courrière. Deux ans plus tard, il loge chez sa grand-mère rue Pétrarque, ce qui est censé faciliter sa préparation d’une licence de Lettres à la Sorbonne. Grâce aux conseils et à l’appui de Robert Desnos, il est embauché en 1928, à 21 ans, par Pierre Lazareff comme journaliste à Paris-Midi (une édition de Paris-Soir) et emménage dans un hôtel de la rue Bréa. En décembre 1934, il habite un appartement au 38, rue de l’Université, qu’il occupe avec Andrée Blavette (surnommée Boule), sa future femme, en alternance avec l’hôtel particulier des Blavette, villa Léandre à Montmartre, lieu qui sera un de ses ports d’attache jusque pendant la guerre. Pendant tout le temps qu’il écrivait un livre, il travaillait régulièrement chaque après-midi, et s’imposait régime ou abstinence, ce qu’il estimait nécessaire pour se tenir dispos pendant les heures consacrées à l’écriture.
À mesure qu’il est mieux dessiné physiquement, à mesure qu’il a été mêlé à des actions plus diverses, l’auteur devient de moins en moins libre parce qu’il sent très bien qu’il y a des choses que son personnage peut faire et des choses qu’il ne peut pas faire, et si le roman est réussi, à la fin du livre l’auteur n’est plus libre du tout. 19 août : après bien des péripéties, le Lyonnais Michael Essien quitte la Ligue 1 en paraphant son contrat en faveur de Chelsea. 15 août : Patrice Rio, footballeur français. Le club est engagé dans trois compétitions, et commence ses matchs de compétition officielle le 8 août 2009 avec la première journée de Ligue 1. Le club est aussi engagé en Coupe de France et en Coupe de la Ligue. Lors de la CAN 2012 organisée dans son pays, il s’illustre sur le flanc droit par sa technique et sa capacité à se montrer décisif. La lutte des classes n’est pas son unique thème de prédilection : il crée des personnages assez cyniques ou libertins. L’Homme nouveau : Les Mauvais Coups (1948) – l’histoire d’un couple qui se défait -, Bon pied bon œil (1950) – la découverte du militantisme -, Beau masque (1954) – le thème de la fraternité syndicale et de la lutte contre l’aliénation (ce thème le relie à son ami Henri Lefebvre qui vient le voir en 1956 et quitte le parti à la même époque que lui) – et 325.000 francs (1955) – allégorie contre le capitalisme, battu par Les Eaux mêlées de Roger Ikor pour le Goncourt.